Les droits humains nous concernent tou.te.s
Les enfants et les jeunes sont particulièrement vulnérables et doivent être protégés, c’est pourquoi le GLAJ-GE s’engage!
Les droits humains nous assurent à tou.te.s une vie digne. Ils constituent juridiquement un socle garantissant des droits égaux pour tou.te.s et un rempart contre les discriminations. La Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) représentant un caractère contraignant pour la Suisse garantit le respect des droits fondamentaux. Bien qu’ils soient inscrits dans notre Constitution, cette dernière peut être modifiée à tout moment par la volonté du peuple.
Les enfants et les jeunes sont particulièrement vulnérables et doivent être protégés. Les droits garantis par la CEDH, tels que le respect de la vie privée et familiale à l’article 8, leur offre une protection particulière. Grâce à la CEDH et à la Convention de l’ONU relative aux droits de l’enfant, les enfants et les jeunes peuvent exiger le respect de leurs droits.
L’exposition nationale “Mon histoire, mes droits” à Genève en novembre grâce au CODAP et au GLAJ-GE
Le GLAJ-GE et le CODAP vous invitent à venir découvrir une exposition de neuf portraits de personnes ayant fait recours auprès de la CEDH pour faire valoir leurs droits fondamentaux en Suisse.
Les équipes du GLAJ-GE et du CODAP seront présentes aux trois dates pour discuter de ces enjeux avec le public.
Les droits humains ne sont pas une évidence, en Suisse non plus. Neuf personnes illustrent ce que cela signifie pour elles d’avoir vu leurs droits fondamentaux violés, et expliquent comment elles s’engagent pour les défendre.
Samedi 10 novembre, 8h-18h
Centre commercial Balexert, Avenue Louis-Casaï 27
Lundi 12 novembre, 10h-15h
Uni Mail, Bd du Pont-d’Arve 40
Mardi 13 novembre, 10h-15h
Uni Bastions, Rue De-Candolle 5
Retrouvez ces portraits en ligne : mon-histoire.facteurdeprotection-d.ch
En 2019, nous fêterons les 30 ans de la Convention relative aux droits de l’enfant de l’ONU.
Le GLAJ-GE s’engage aux côtés du Canton, de la Ville de Genève, de la FASe et des principales institutions concernées pour préparer et coordonner les célébrations autour du 20 novembre 2019, la journée mondiale des Droits de l’enfant.
Lien vers la Convention relative aux droits de l’enfant de l’ONU
La thématique choisie pour ces célébrations est la participation des enfants et des jeunes.
Qu’entend-on par « participation » dans ce cadre ? La participation consiste à encourager les jeunes à faire connaitre leur avis sur les thématiques qui les concernent et à leur donner les moyens de le faire. Il s’agit de leur donner l’information adaptée à leur âge, à les écouter, à les associer aux prises de décisions et à les consulter sur des sujets qui les concernent directement.
Dans la perspective de l’organisation de ces célébrations, le groupe de travail fera un état des lieux à Genève pour identifier les bonnes pratiques et expériences pilotes, mais aussi comprendre pourquoi cette thématique n’est pas toujours traitée et relever les besoins éventuels des associations. La deuxième étape des préparations et réalisations pour 2019 suivront.
Journée mondiale des droits de l’enfant | 20 novembre
La Journée mondiale des droits de l’enfant a été créée en 1954 et est célébrée chaque année le 20 novembre afin de promouvoir le respect et les droits des enfants.
Cette journée est le moment idéal pour rappeler qu’un enfant a non seulement le droit d’être éduqué, soigné, protégé, quelque soit l’endroit du monde où il est né, mais aussi le droit de s’amuser, d’apprendre et de s’exprimer!
Elle représente une opportunité unique de sensibiliser le plus de personnes aux droits de l’enfant mais également de concrétiser cette volonté de mise en lumière par des actions en faveur des enfants partout dans le monde.
Historique
C’est en 1924 que la Société des Nations a adopté la Déclaration de Genève. Le premier texte qui a reconnu et affirmé l’existence de droits spécifiques aux enfants ainsi que la responsabilité des adultes à leur égard. Cependant, bien que cette déclaration reflète les prémisses des droits fondamentaux de l’enfant, elle n’aura à cette époque aucune valeur juridique contraignante pour les Etats.
Le 20 novembre 1959, l’Assemblée Générale des Nations Unies qui reprend les bases de ce texte, adopte la Déclaration des droits de l’enfant [A/RES/1386(XIV)].
Et 30 ans après, c’est la Convention relative aux droits de l’enfant qui était signée. Cette convention, élaborée par les organisations internationales non gouvernementales basées à Genève aux côtés des délégations nationales, a été ratifiée par 190 pays sur 193. Seuls la Somalie, le Soudan du Sud et les Etats-Unis ont refusé de s’engager. La Suisse l’ayant ratifié en 1997, elle est tenue, comme les autres les Etats signataires de remettre à l’ONU à intervalles réguliers un rapport qui rend compte des difficultés rencontrées et des progrès réalisés au cours de la mise en oeuvre de la Convention.