Retour sur l’Assemblée Générale du GLAJ-GE du 26 novembre 2019

L’Assemblé générale du GLAJ-GE s’est tenue le mardi 26 novembre 2019 dans un lieu particulier, la salle de spectacle l’Etincelle au premier étage de la Maison de Quartier de la Jonction. Sous les projecteurs, les participant-es ont pu suivre une table ronde, déguster un buffet jurassien et des desserts algériens en hommage à notre ancien trésorier, découvrir l’adhésion de Cirquenchêne et élire 3 nouveaux membres du comité.

Table ronde

L’AG a démarré avec une table ronde enrichissante sur la thématique “Regards croisés, entre passé et présent : quels défis pour les associations de jeunesse ?”  modérée par Sylvain Leutwyler, ancien président du PJG et membre du comité du GLAJ-GE. La difficulté de recruter des jeunes bénévoles a été la problématique qui a le plus nourri la conversation.

David Matthey-Doret, président du GLAJ-GE entre 2008 et 2012, a ouvert la discussion en s’interrogeant sur le sens et l’utilité de la faîtière des associations de jeunesse. En effet, durant cette période, peu de communication autour des services et activités du GLAJ-GE était engagée : pas de site Internet, pas de réseaux sociaux et peu d’affichage. Actuellement, avec la digitalisation, l’enjeu n’est pas uniquement de communiquer, mais de se rapprocher des jeunes qui s’engagent en collectifs pour des actions ponctuelles, comme les mobilisations pour le climat. En tant que faîtière, comment adapter son fonctionnement interne pour engager un processus participatif avec les jeunes ?

Selon Guilhem Kokot, vice-président du CPV, il y a une explosion de la demande au niveau des moniteurs/trices formé-es et des bénévoles. Bien que les canaux de base fonctionnent toujours pour toucher les parents d’enfants, le numérique rend les infos plus accessibles et attrayantes pour les jeunes. Il est aussi primordial de collaborer avec différents centres (de réfugié-es par exemple) afin d’obtenir une diversité des équipes encadrantes et de créer une synergie.

Chloé Simonin de l’association Essaim d’Accueil continue : le recrutement est un défi mais le financement reste tout particulièrement compliqué. Les bénévoles sont des étudiant-es ou des requérant-es, ce qui crée une grande précarité pour l’association. L’idéal serait de défrayer les rencontres organisées, mais mise à part la subvention allouée par le Fonds Jeunesse, les démarches auprès des communes n’ont pas payées. De plus, le comité d’Essaim d’Accueil se renouvelle chaque année, car elle fonctionne sur l’année scolaire des bénévoles. Mais elle reste optimiste quant au recrutement des membres, car les jeunes sont motivé-es et s’engagent!

Finalement, Stéphanie Pédat, Cheffe du Service de la jeunesse de la Ville de Genève, s’exprime à propos des collaborations entre animateurs/trices socio-culturel-les, travailleurs/euses sociaux hors murs, associations de jeunesse, structures liées à la jeunesse (comme les Maisons de Quartier) et jeunes. Le financement est indispensable, mais la question qu’il faut se poser est celle-ci : que fait-on ensemble pour la jeunesse ? L’année 2020 inaugurera une nouvelle politique de la jeunesse. Ses enjeux résident dans le souci de réactivité et le regard sur les souhaits des municipalités, mais aussi dans l’implication de la jeunesse de manière générale.

Teasing des 40 ans du GLAJ-GE

L’année 2020 sera également celle des 40 ans du GLAJ-GE ! Noura Talal Arpin, la présidente, annonce quatre événements prévus dans ce cadre : le Prix Jeunesse, un Speed-Meeting du Bénévolat avec des propositions de missions pour les jeunes, un événement de partage de ressources et de compétences entre associations membres, et un événement de clôture en avril 2021 sur la vision 2030 des associations de jeunesse à Genève. Le réseau d’expert-es du GLAJ-GE sera également revalorisé sur le site Internet, mais également lors de diverses rencontres et grâce à la création d’un réseau d’alumni du GLAJ-GE.

      

 

Budget 2020

Le budget 2020 a été approuvé avec une abstention, pour un montant total de 270’000 chf.

Nouveau membre

L’association Cirquenchêne rejoint le GLAJ-GE. Elle compte plus d’une centaine d’élèves, répartis dans différents groupes selon leur âge et leur habileté. Elle donne l’occasion à des jeunes à partir de 4 ans de s’initier et de se perfectionner dans les différentes disciplines des arts du cirque (jonglage, acrobatie, trapèze, etc.). Des professionnel-les du cirque encadrent les enfants durant toute l’année scolaire et organisent des stages d’immersion pendant l’été.

Élections statutaires

Deux nouveaux membres ont été élus à l’unanimité. Kevin Marquis, responsable de l‘Association de Scoutisme Genevois, et Raphaël Thélin, coordinateur de STOP SUICIDE, ont rejoint le comité du GLAJ-GE en tant que membres actifs. Valérie Vuille, dont l’absence est excusée, se propose pour le poste de Trésorière. Dans sa lettre de candidature, lue à haute voix par la présidente, elle assure bien connaître le fonctionnement du GLAJ-GE après plusieurs années au sein du comité en tant que membre active, et par son expérience au Codap et à DécadréE. Elle poursuit actuellement un CAS en Gestion des organismes à but non lucratif. Elle a été élue à l’unanimité.

Subventions Journées enfants

Vladimir a ensuite enchaîné sur l’action de lobbying qu’il effectue auprès des communes concernant l’harmonisation des subventions communales de type “Journées-Enfants” à Chf 15.-. En 2019 et 2020, la commune de Veyrier donne uniquement 10.- aux centres aérés, et la Ville de Genève subventionne seulement les camps à hauteur de 12.-. Lors de l’audition par la commission de la cohésion sociale de l’ACG, les représentant-es des communes ont exprimé le souhait que soit mis en évidence leur soutien par les associations concernées. Le GLAJ-GE propose alors aux communes et aux associations membres plusieurs mesures pour optimiser cette visibilité de manière réciproque.

Hommage à Selim Neffah

Toute l’AG a été rythmée par le souvenir de Selim Neffah, trésorier du GLAJ-GE depuis 2011, disparu fin septembre. L’accueil des participant-es s’est déroulé sur la musique du groupe Pimped Lemon dans lequel Selim jouait du violon. L’apéritif jurassien faisait référence aux origines de sa mère et les desserts algériens, de son père. Nous gardons de lui le souvenir d’une personne d’investie qui a sauvé la Commission Subventions dont le fonctionnement et le financement ont été mis à mal par la LIAF (Loi sur les Indemnités et Aides Financières). C’est pour cette raison que le GLAJ-GE a décidé de renommer cet organe Fonds Selim Neffah.